Mo se et Darwin - L'homme de la G n se compar l'homme-singe

Il n'est pas de sentiment plus légitime ni plus naturel que celui qui porte à chercher d'où nous venons et quelle a été notre origine. Nul doute que nous n'ayons pas toujours existé sur la terre.; de nombreuses races animales nous y avaient précédé; et même la géologie démontre que nous n'y sommes parvenus que des derniers. Mais à quelle époque y avons-nous fait notre première apparition ? Etions-nous alors ce que nous sommes aujourd'hui ou, au contraire, avant d'arriver au type actuel, avons-nous passé par diverses évolutions successives ? Telles sont les graves questions qui se présentent tout d'abord à l'esprit du penseur et du naturaliste. Malheureusement il existe en histoire naturelle des écoles, comme il en existe en philosophie et en religion; ces écoles sont désignées également par le nom de leurs chefs. Celle qu'on appelle DARWINISME prime aujourd'hui toutes les autres. Ce privilège, si toutefois c'en est un, elle le doit à l'étrangeté aussi bien qu'à l'audace de ses doctrines: ainsi, à en croire Darwin et ses adeptes, l'Homme ne serait qu'une descendance du Singe. Mais la même école ne s'en n'est pas tenue là. Remontant les âges et faisant, de même, table rase des croyances admises généralement, elle proclame la matière éternelle. Elle veut, de plus, que les êtres vivants, au lieu d'être sortis des mains d'un Créateur, se soient développés eux-mêmes par génération spontanée et que, plus tard, ils aient changé d'espèce en se transformant. On comprend que de pareilles doctrines sur l'origine de l'homme et sur celle du monde aient soulevées de vives répugnances et provoquées d'énergiques protestations. De là les controverses ardentes auxquelles elles ont donné lieu, et qui aujourd'hui plus que jamais, passionnent les esprits. C'est qu'on s'en est fait une arme dans la nouvelle croisade organisée de tous côtés contre le Christianisme. Comment maintenant savoir où se trouve la vérité ? Comment surtout la faire briller à tous les yeux ?La seule manière, c'est de ramener le débat sur son véritable terrain, je veux dire sur le terrain de l'observation. Ce n'est pas, en effet, par des suppositions et des hypothèses qu'on peut arriver à résoudre des questions de cette nature; c'est uniquement par l'étude des faits, l'examen des preuves et la sanction de l'expérience: là est la solution du problème. (www.sainteface.net)